L’interpellation et la poursuite judiciaire représentent toujours une épée de Damoclès brandie sur la tête du Premier ministre Mokhtar Ould Diay, en raison des charges de corruption dont il a été accusé précédemment, a dit le député Yahya Ould Loud.
Le pouvoir judiciaire n'a pas blanchi Ould Diay, dont le dossier a plutôt été classé sans suite par le procureur de la République, a dit Ould Loud aujourd’hui samedi, au cours d’une séance consacrée à la discussion de l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement.
Il est inquiétant qu'un procès puisse être engagé à tout moment par les lobbies contre le Premier ministre, a poursuit le député de la circonscription Amérique au Parlement.
Diay avait dirigé par le passé le ministère des Finances au sein d’un régime accusé de corruption et dont le président croupit actuellement en prison après avoir été condamné dans des affaires liées aux fonds publics, a rappelé Loud.
Ces raisons suscitent en moi le doute de la capacité du Premier ministre de lutter contre la corruption, surtout que les mafias du système peuvent lui faire du chantage en déterrant son dossier et en le traduisant devant les tribunaux, a-t-il dit.
