Adoption du Parlement du projet de loi de finances rectificative pour 2024

L'Assemblée nationale a adopté hier lundi 14 octobre courant, en première lecture, le projet de loi de finances rectificative LFR pour 2024, 

La LFR 2024 s’équilibre en recettes et en dépenses à la somme de cent sept milliards, sept cent quinze millions, cinq cent quarante-trois mille, deux cent cinquante-cinq (107.715.543.255) ouguiyas MRU, contre cent huit milliards, cent vingt-neuf millions, huit cent cinquante et un mille, sept cent trente-trois (108.129.851.733) ouguiyas MRU dans la loi de finances initiale pour 2024, soit une diminution de (-0,38%).

La loi de finances rectificative vise à aligner la politique budgétaire sur les priorités du programme du Président de la République, et sur la nomenclature du budget général de l’État et sur la structure organisationnelle du gouvernement nouvellement formé.

Elle vise également à actualiser les projections budgétaires pour tenir compte de l’évolution du contexte économique et des nouvelles mesures adoptées, et à maintenir la mise en œuvre des engagements contenus dans le Programme économique et financier 2023-2026.

Les recettes fiscales devraient atteindre 67,34 milliards d’ouguiyas MRU, contre 66,08 milliards d’ouguiyas dans la loi de finances initiale, soit un taux de pression fiscale de 16,2 % et 15,2 %, respectivement.

La révision du budget général dans le présent projet de loi de finances rectificative par rapport à la loi de finances initiale pour 2024 n’a pas touché les secteurs qui sont classés comme vitaux pour la vie du citoyen, et n’a donc pas abordé les secteurs de l’eau, de l’éducation, de la santé et des affaires islamiques, a affirmé devant les députés, le ministre de l’économie et des finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh.

Il a souligné également la création en cours de l’Agence judiciaire de l’État, qui représente l’État dans les affaires auxquelles il est partie et chargée de garantir et d’appliquer les décisions judiciaires qui lient l’État.