Ghazouani insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat au Moyen-Orient.

La Mauritanie a réitéré au cours de sa participation au sommet conjoint de suivi arabo-islamique, dont les travaux ont débuté aujourd'hui lundi à Riyad, en Arabie saoudite, sur fond de l'examen de la poursuite de l’agression israélienne contre les territoires palestiniens et la République libanaise, son insistance sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat au Moyen-Orient.

Ce cessez-le-feu permettra selon le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani,  la mise en œuvre de la solution des deux États (Palestine et Israël),  conformément aux résolutions pertinentes de la légitimité internationale et à l’initiative arabe de paix.

La Mauritanie a exprimé également, à cette rencontre régionale, tenue en présence des dirigeants et des chefs de délégations des pays arabes et islamiques, sa solidarité agissante avec le peuple libanais face à l’agression brutale dont il fait l’objet.

Les pressions de la communauté internationale, ainsi que les initiatives et les efforts des pays arabes et islamiques, n’ont pas encore réussi à conclure un accord de cessez-le-feu, a souligné Ghazouani. 

Un cessez-le-feu et l’engagement d’une action permettant au peuple palestinien de réaliser son droit légitime à établir un État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale sont un préalable à l’établissement d’une paix et d’une sécurité durables dans toute la région, ainsi qu’au rétablissement de la confiance des États et des peuples dans les valeurs et les principes de la gouvernance politique internationale, a-t-il ajouté.

La convocation de ce sommet, dont nous souhaitons le succès des travaux, confirme la sincérité et la force de notre volonté de redoubler d’efforts pour mettre fin à l’agression contre les peuples palestinien et libanais, a précisé le Président mauritanien.

Nous ne pouvons pas faire autrement, car pour nous tous, il de questions de d’injustices subies par des peuples, d’atteinte à la sacralité de lieux saints et de devoir de soutien à des frères, questions qui ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’un compromis, a-t-il conclu