La Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (CLTM) salue la décision du Conseil des ministres d’inclure les parents dans l’assurance maladie des fonctionnaires. Cette mesure, attendue depuis longtemps, constitue une étape importante dans la bonne direction.
Elle s’aligne avec les enseignements de notre noble religion, qui exhorte à la bienfaisance, au respect et à l’honneur envers les parents. Cette initiative permettra d’élargir la couverture sanitaire et sociale, en apportant un soutien à une catégorie de la population parmi les plus vulnérables et dans le besoin.
La CLTM apprécie cet effort et espère que cette mesure sera mise en œuvre rapidement et concrètement, sans engendrer de charges financières supplémentaires qui pourraient alourdir le fardeau des fonctionnaires.
Nous espérons également que cette décision sera suivie d’autres mesures similaires, notamment en ce qui concerne la réforme du régime des retraites et la révision des pensions, dans le but d’améliorer les conditions de vie des retraités, qui se trouvent aujourd’hui dans une situation difficile et précaire, malgré les immenses richesses dont dispose le pays, lesquelles devraient garantir le bien-être et une vie digne pour tous les membres de la société.
La CLTM rappelle la situation désastreuse que vivent les travailleurs mauritaniens aujourd’hui et insiste sur la nécessité d’une action courageuse et immédiate pour augmenter significativement le salaire minimum, resté inchangé depuis des décennies.
Cette augmentation doit être proportionnelle à l’inflation et à l’augmentation du coût de la vie, constituant ainsi une étape essentielle pour renforcer la justice sociale dans notre pays.
Parmi les autres attentes urgentes figure la réactivation du rôle des inspections et tribunaux du travail, avec des moyens et outils adéquats pour accomplir leur mission cruciale de surveillance du marché du travail et d’application des lois en vigueur, afin de garantir les droits des travailleurs et une justice sociale complète.
Par ailleurs, la CLTM exprime ses préoccupations face au comportement de certains employeurs qui fuient leurs responsabilités. Ces derniers ne semblent viser que l’accumulation de profits par tous les moyens possibles, au détriment des travailleurs modestes.
Environ 80 % des employés du secteur privé travaillent sans contrats légaux et ne sont pas déclarés auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale.
Cela signifie qu’ils n’ont aucun droit à la retraite ni aux pensions, ce qui constitue une violation flagrante et inacceptable de leurs droits. Ces pratiques abusives prennent ouvertement le pas sur la légalité.
La Commission Permanent