On veut nous rejouer le coup, maquillé, de Ould Eyih sur les concertations portant sur l’éducation, tenues au palais du Congrès qui ont conduit à l’Ecole de Ghazouani, qui est tout sauf républicaine.
C'est ce qu'indique un communiqué de presse des Forces Patriotiques pour le Changement (FPC) dont ci-après l'intégralité
De sources dignes de foi confirment que le ministère de l’intérieur est entrain de concocter une loi scélérate qu’il chercherait à faire passer en janvier 2025, à la place de l’ordonnance existante 91-024 du 25 juillet 1991, que les pouvoirs publics refusent, obstinément, d'appliquer.
Pour mener à bien sa manœuvre le gouvernement, par son ministre de l'intérieur, cherche à se fabriquer un alibi, en tentant d’associer les partis demandeurs de reconnaissance et les partis légaux, pour ainsi les embarquer, afin de donner un semblant de consensus et de crédit à son projet qui constitue, en réalité, un net recul démocratique, en comparaison de l’ordonnance précitée.
Il cherche à le faire passer en janvier 2025 ou avant, au parlement. D'où ce conseil de ministres au pas de charge du mercredi 25 décembre 2024, pour entamer la procédure du passage en force du projet.
On veut nous rejouer le coup, maquillé, de Ould Eyih sur les concertations portant sur l’éducation, tenues au palais du Congrès qui ont conduit à l’Ecole de Ghazouani, qui est tout sauf républicaine.
Les Forces Progressistes du Changement :
- dénoncent vigoureusement cette manœuvre qui vise surtout à faire barrage aux partis suffisamment représentatifs et ancrés dans l’opposition.
- Elles s’y opposent fermement, et exigent l’application de l’ordonnance de juillet 1991, nettement plus progressiste,
- Elles appellent, en solidarité, les formations politiques, la Société civile et les personnalités indépendantes progressistes à dénoncer ce projet et à s’en démarquer.
Nouakchott le 25 décembre 2024.
La lutte continue !
Le département de la Communication