La huitième édition du Festival d’Ardine, organisée cette année sous le thème “préserver le patrimoine musical, c’est préserver l’identité”, a été ouverte samedi dernier, 15 novembre courant, dans le centre-ville de la capitale mauritanienne Nouakchott.
Le programme dudit festival, de trois jours, comprend la présentation au public des performances musicales de l’ardine, une pièce théâtrale et des danses folkloriques qui incarnent la richesse et la diversité de la musique mauritanienne.
M. le ministre et la délégation qui l’accompagne ont visité les pavillons de l’exposition organisée en marge du festival, qui comprend un musée présentant divers instruments de musique locaux.
L’événement a été également l’occasion pour les officiels, de mettre en exergue, l’attention méritée accordé à ce pan du patrimoine artistique, eu égard à son rôle dans la formation de la conscience et le renforcement de la cohésion sociale.
La création d’un institut des arts représente une étape décisive dont les artistes et les universitaires ont longtemps rêvé, pour être un espace de formation et d’accueil des talents, a souligné à cette circonstance, le ministre de la Culture, des Arts, de la Communication et des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, M. El Housseine Ould Meddou.
Toujours selon lui, cet environnement caractérisé également par la création du Prix des Beaux-Arts de Son Excellence le Président de la République, favorisera l’avènement d’une nouvelle génération qui reçoit la connaissance autant que l’inspiration, rappelant par ailleurs, la création du département d’ une direction centrale pour les arts, en plus de la prise d’une décision pour la création du Conseil supérieur des professionnels de l’art.
De son côté, la présidente du Festival d’Ardin, Mme Aïcha Mint Chighali, a exprimé ses remerciements au ministère de la Culture pour le généreux parrainage qu’il accorde au festival, demandant l’intégration de l’enseignement des instruments de musique dans les programmes de l’enseignement fondamental.
