Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a reçu, mardi dernier au palais présidentiel de Nouakchott, le premier rapport annuel du Conseil Supérieur de l’Education remis par son président, M. Brahim Vall Ould Mohamed Lemine.
A l’issue de l’audience, le président du Conseil Supérieur de l’Education a fait la déclaration suivante à l’Agence Mauritanienne d’Information :
"J’ai eu l’honneur d’être reçu, aujourd’hui par Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, pour présenter à Son Excellence le premier rapport du Conseil sur l’état du système éducatif national au titre de l’année scolaire et académique 2022-2023, conformément aux stipulations de l’article 9 du décret 2022-073, du 23 mai 2022 portant création du Conseil Supérieur de l’Education.
La présentation de ce rapport coïncide avec une période riche en réalisations, marquée par les célébrations commémorant le soixante-troisième anniversaire de la Fête de l’Indépendance Nationale, des réalisations qui parlent d’elles-mêmes au cours du premier mandat de Son Excellence le Président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Au cours de cette rencontre, Son Excellence le Président a souligné que la réforme de l’éducation est un choix stratégique pour faire progresser notre système éducatif et former des générations capables de relever les défis du développement.
Il s’agit d’une réforme qui permet à tous les mauritaniens d’accéder au service d’une éducation de qualité à même d’éradiquer les différences sociales et renforcer la loyauté à la patrie, l’adhésion aux constantes religieuses et culturelles, à l’image de l’école républicaine.
Son Excellence a donné des directives pour suivre l’action des différents secteurs concernés afin que le Conseil puisse mener à bien sa mission, en ce qui concerne la coordination, l’orientation, le suivi, la concertation et l’évaluation.
Son Excellence a exhorté le Conseil à s’ouvrir à tous les acteurs concernés par l’éducation, à développer des partenariats techniques et à capitaliser les expériences d’organismes similaires dans d’autres pays pour construire et renforcer les capacités du Conseil.
Dans sa première édition, ce rapport offre l’opportunité de faire le point sur la réalité du système éducatif, en général, d’en suivre les réussites et les échecs, proposant des recommandations susceptibles d’accélérer le rythme de mise en œuvre de la réforme.
Le rapport se caractérise, également, par la richesse et la diversité de ses informations et de ses sources en raison de l’approche holistique adoptée dans son élaboration, une approche qui a combiné l’exploitation des données des différents secteurs avec les résultats des visites sur le terrain, des atouts auxquels s’ajoutent l’expérience et l’expertise des membres du Conseil en matière d’éducation.
Outre le cadre économique, social et démographique du pays, le rapport passe en revue les composantes du système éducatif, telles que l’éducation autochtone, l’éducation préscolaire, l’éducation de base, l’enseignement secondaire, la formation technique et professionnelle, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, l’alphabétisation et l’éducation non classée, l’éducation spéciale.
A cela s’ajoutent, aussi, les questions liées aux programmes d’études et à la politique des manuels scolaires, aux ressources humaines, à l’enseignement des langues nationales et étrangères, à la gouvernance et à la gestion du système éducatif, à l’égalité des sexes et à la lutte contre l’exclusion, à la consolidation de l’unité nationale, au financement et au partenariat, et à l’évaluation de la situation des enseignants.
Enfin, le rapport s’achève sur un ensemble de recommandations générales et une matrice de recommandations spécifiques pour toutes les composantes du système, constituant une feuille de route pour le suivi avant la préparation du rapport de l’année prochaine.
Je saisis cette opportunité pour adresser mes sincères remerciements et ma gratitude à Son Excellence et pour réaffirmer notre volonté au sein du Conseil de mettre en œuvre ses directives.
Je félicite tous ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce rapport, en particulier, le département chargé du système éducatif et les membres du Conseil supérieur de l’éducation, rappelant dans le même contexte, que les mécanismes appropriés pour donner suite aux recommandations du rapport feront l’objet d’une concertation constante avec les différents acteurs impliqués.