A 22 ans, le nageur girondin s’apprête à vivre une aventure incroyable : il va représenter le pays de son père aux Jeux de Paris sur 50 et 100 mètres nage libre. Mais au-delà des chronos, lui vise un développement de la discipline dans un pays où tout reste à faire
Il était une fois un petit garçon de Talence qui avait écrit sur un post-it, en marge d’un entraînement, que son rêve était de participer un jour aux Jeux Olympiques. Son entraîneur d’alors avait gardé dans un coin de sa tête, et lui en a reparlé lorsque, quelques années plus tard, à l’automne dernier, le garçonnet devenu grand est allé le chercher pour lui demander de s’occuper de lui car il allait participer aux JO de Paris.
Oui, le parcours de Camil Ould Doua a bien des airs de contes de fées, avec ses espoirs, ses coups durs, ses rebondissements et son dénouement heureux. Ses clins d’oeil du destin. Ses anecdotes atypiques. Comme lorsque le jeune homme de 22 ans confie que non, il n’est pas né en Gironde mais à... Valenciennes, parce que sa maman ch’ti tenait à ce que ses fils naissent tous dans le Nord, quitte à faire l’aller-retour pour accoucher. A croire que dès ses premières heures, la vie de Camil, troisième d’une fratrie de quatre, allait prendre un tour incroyable. Il le dit lui-même : “je suis passé de l’ombre...
Ouest France
