« Aissata MBow, l'une des victimes, affirme avoir été étranglée par la députée et n'a dû son salut que grâce à l’intervention des éléments du Commissariat de Police d’Arafat II ».
Ces propos sont tirés d’un Droit de réponse publiée par l députée Rabiya Chérif Aidara au sujet d'un incident impliquant la parlementaire Mariem Mint Cheikh, à laquelle fait allusion l’acte de violence précité.
D'ailleurs, ce drame est la principale cause du non retrait de la plainte du mari de Aissata M'Bow contre la député Iraiste, indique le droit de réponse dont ci-après l’intégralité ! .
Droit de réponse de la députée Rabiya Chérif Aidara au sujet d'un incident impliquant une collègue
Résolument attachée à la paix sociale, à la non violence, à la fraternité et à toutes les valeurs républicaines qui fondent les rapports entre acteurs politiques, quelque soit la mouvance à laquelle ils sont affiliés, c’est avec un cœur meurtri que je décide d'user de mon droit de réponse, ayant été citée dans un article de CRIDEM en date du ??/05/2024 pour rétablir les faits et la vérité au sujet de la bagarre ayant opposé l’honorable collègue, la députée Mariam Mint Cheikh, à des militants du Parti El INSAF avec lesquels je suis liée par des liens de fraternité qui datent de plusieurs années ainsi que par des rapports affectifs, tissés par une longue amitié qui prennent en réalité une dimension de parenté (une des filles porte mon nom).
En effet, selon les victimes qui m'ont rapporté l'information, les membres d’un groupe de militants proches de ma personne, et travaillant dans le cadre d’une initiative de soutien à la candidature du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, ont été harcelés par la députée Mariam mint Cheikh alors qu'ils étaient venus à l’école Bilal Rabah, située à Riyad (PK7) pour s’inscrire sur les listes électorales en perspective du scrutin présidentiel du 29 juin 2024.
Alors qu'ils ne faisaient qu’exercer leurs droits d’inscription sur les listes électorales, le groupe de militants du Parti EL INSAF affirme que l’honorable députée les a taxés d'être l'objet d'une opération d’achats de consciences directement sortie de son cerveau qu'elle compte dénoncer.
Selon les victimes, un premier incident a eu lieu, caractérisée par une véritable agression verbale avec une absence totale de retenue de la part de l'élue, apparemment adepte de la violence qui continue à brandir la thèse farfelue d’une opération d’achat de cartes électorales.
Malheureusement pour la députée, ce mensonge, qui n’a aucune chance de prospérer car l'honorable Mariam Mint Cheikh ne connait aucune de ces militants qui sont affiliés à notre parti depuis plusieurs années.
Dépourvue de la force de l’argument mais déterminée à user de l’argument de la force, la députée serait, selon les témoignages des victimes, sortie du centre d’inscription avant de revenir avec 4 elèments qui se sont attaqués avec violence à nos militants.
Aissata MBow, l'une des victimes, affirme avoir été étranglée par la députée et n'a dû son salut que grâce à l’intervention des éléments du Commissariat de Police d’Arafat II.
La strangulation dont a été victime cette jeune femme enceinte de 4 mois lui a causé la perte de son fœtus, formellement constatée par un certificat médical.
D'ailleurs, ce drame est la principale cause du non retrait de la plainte du mari de Aissata M'Bow.
Une autre jeune femme du nom de Raby Amadou Ba (qui porte mon nom) qui a été également violentée par les complices de la députée, a retrouvé la liberté après une brève garde à vue, au cours de laquelle sa responsabilité dans les violences a été écartée.
Ces éléments sont portées à la connaissance de l'opinion publique pour rétablir la vérité.