Afrique: ce pays asiatique veut investir des milliards $

Le continent africain continue d’attirer les regards des nations développées, qui souhaitent profiter du boom économique ayant actuellement lieu sur place. C’est notamment le cas de la Corée du Sud qui organise actuellement un grand sommet international à Séoul, ou des délégations des 48 pays africains ont été invitées.

 

Ce sommet, qui devrait durer quelques jours, aura pour but de permettre au gouvernement sud-coréen de développer ses relations avec les pays africains, dans le but d’y réaliser d’importants investissements. Ces derniers porteront aussi bien sur la question des minerais et de leur bon approvisionnement, que sur l’accompagnement dans le développement de projets d’infrastructures.

 

La Corée du Sud souhaite investir en Afrique

 

C’est dans ce contexte que le président sud-coréen a confirmé que l’investissement du gouvernement, en faveur du développement en Afrique, allait plus que doubler, pour atteindre les 10 milliards de dollars d’aide, d’ici à 2030. Dans le même temps, Séoul devrait aussi débloquer un fonds de 14 milliards de dollars pour aider les entreprises sud-coréennes à développer leurs investissements et leurs exportations sur place.

 

Des échanges et des financements que la Corée du Sud souhaite être les plus vertueux possibles. En effet, le gouvernement envisage d’accompagner le continent africain dans sa transition énergétique. Plusieurs projets, qui vont en ce sens, ont d’ailleurs été annoncés. On pense notamment au développement de la nouvelle centrale géothermique d’Olkaria, située au Kenya.

 

Les ressources naturelles africaines, ciblées

 

Ces échanges pourraient permettre à Séoul de nouer d’importants partenariats, concernant l’accès aux ressources naturelles africaines, qu’on sait abondantes. Séoul cible surtout des matières comme le cobalt et le platine, qui sont particulièrement utiles, notamment pour le développement du secteur des semi-conducteurs, piliers de l’économie numérique sud-coréenne. Or, les sols sud-coréens n’en sont pas forcément très riches

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