Regards rivés sur le costume traditionnel à la table ronde organisée sur le thème : « Gros plan : la transition énergétique en Afrique subsaharienne »

Les travaux de la table ronde organisée sur le thème : « Gros plan : la transition énergétique en Afrique subsaharienne » se sont tenus ce mardi 2 juillet courant à Milan en Italie.

Agréablement modérée par Tolu Oyekan Managing Director & Partner chez Boston Consulting Group (BCG), aux cotés des éminents panélistes  Lande Abudu,  Responsable de la composante à l’Agence d’électrification rurale du Nigeria et  d’ Isabel Ramírez Directeur Commercial chez ERG Africa, l’événement, a été marqué par des conversations perspicaces sur les défis et les opportunités de l’Afrique pour parvenir à une transition énergétique réaliste.

CarlosYum Directeur général du projet hydroélectrique de Mphanda Nkuwa et  Corey Karaka Directeur Général des Investissements chez Global Energy Alliance for People and Planet ont brillé également à cette table ronde, par leur interventions largement appréciées par les participants.

 

Dans l’ensemble, les discussions ont principalement porté, selon la page Linked In de l’expert mauritanien en énergie, également l’ambassadeur international itinérant  non étatique  Hassana M’Beirick, sur deux questions.

La première a porté sur « comment les initiatives de transition énergétique en Afrique subsaharienne peuvent-elles être conçues pour s’aligner sur les objectifs et les aspirations de développement nationaux ? »

 

La seconde a concerné quant à elle « comment la politique de transition énergétique en Afrique subsaharienne peut-elle concilier les héritages du passé avec les prérogatives de l’avenir ? »

 

« Il n’y a pas de région du monde où le défi de la transition énergétique est aussi complexe et aussi pressant qu’en Afrique subsaharienne », selon les panélistes.

 

L’accès à l’énergie moderne reste extrêmement limité, avec des populations en croissance rapide et majoritairement jeunes exacerbant les pressions déjà endémiques de la demande, tandis que l’instabilité géopolitique entrave les efforts de collaboration transfrontalière, ont-ils convenu.

 

Et de mettre en exergue le risque excessif de perturbation de la vie et des moyens de subsistance liés au climat auquel se trouvent exposer de nombreuses communautés parmi les plus vulnérables de la région.

 

Les conférenciers au cours de cette table ronde ont souligné également, l’existence d’un risque que l’action climatique soit perçue comme préjudiciable aux perspectives de croissance, au moment où les gouvernements des Etats africains cherchent à tirer le meilleur parti des abondantes ressources naturelles du continent.

 

Les intervenants qui ont veillé à épuiser leurs idées au cours de cette rencontre ont appelé les parties prenantes à travers l’Afrique et la communauté internationale à poursuivre des initiatives de transition énergétique et des incitations économiques qui soient à la fois sensibles aux réalités historiques et propices à la prospérité future.

Le message sera-t-il alors entendu ?

Non de cet évènement planétaire la Mauritanie a été doublement à l’honneur de cette table ronde.

En effet, l’expert en énergie Hassana M’Beirick a tenu à assurer une présence bien particulière et bien appréciée, en portant au déjeuner et à la photo de famille le légendaire costume traditionnel mauritanien  qui est spécifique à cette zone du monde réputée par sa diversité culturelle et ses potentiels naturels considérables.

Les invités avaient certes les yeux sur les précieux plats servis en couronnement de cet évènement, mais  ne manquaient par curiosité mêlée à l’admiration à rendre un compliment tant à l’expert mauritanien pour la qualité de ses prestations qu’à son beau costume