La FIFA a officiellement attribué ce mercredi 11 décembre la Coupe du monde de football 2034 à l’Arabie saoudite et l’édition 2030 à l’Espagne, au Maroc et au Portugal, avec les trois premiers matches en Argentine, au Paraguay et en Uruguay.
Annoncées ce mercredi 11 décembre par le président de la FIFA Gianni Infantino après un vote par acclamation lors d’un Congrès extraordinaire virtuel de l’instance, ces deux décisions étaient attendues puisque les candidatures étaient les seules en lice, depuis une annonce de la FIFA en octobre 2023.
« Quelle meilleure manière de célébrer les 100 ans de la Coupe du monde que d’avoir un Mondial dans six pays, trois continents et 48 équipes ? », a déclaré Gianni Infantino dans son discours précédant le vote avant d’évoquer l’édition 2034. « Ce sera la première Coupe du monde du nouveau siècle (de la compétition) et elle sera assurément spectaculaire. »
En 2030, le Mondial sera disputé pour la première fois sur trois continents avec trois matches en Argentine, en Uruguay et au Paraguay pour célébrer le centenaire de la Coupe du monde avant que le reste du tournoi ne se déroule en Espagne, au Maroc et au Portugal. L’Uruguay avait accueilli la première édition en 1930 tandis que l’Espagne et l’Argentine ont aussi organisé la compétition à une reprise. Ce sera une première pour le Maroc, le Paraguay et le Portugal.
Également seule en lice, l’Arabie saoudite a obtenu officiellement l’organisation du Mondial 2034 et devient le deuxième pays du Moyen-Orient à recevoir cette épreuve après le Qatar en 2022. Comme dans l’émirat deux ans plus tôt, la compétition pourrait être déplacée à l’automne ou en hiver à cause des chaleurs extrêmes en été, période habituelle du tournoi. Huit des quinze stades présentés dans la candidature saoudienne sont encore à construire.
La candidature du royaume a soulevé de nombreuses critiques, dont celles de l’ONG Amnesty International qui a appelé en novembre la FIFA à interrompre le processus de sélection de l’Arabie saoudite « en l’absence de réformes majeures en matière de droits humains ».