Le Président de l’association des panafricains pour la formation et l’encadrement Issa Coulibaly vient de démissionner du parti mauritanien au pouvoir Insaf.
Il revient dans les lignes qui suivent sur les raisons qui l’ont poussé à claquer la porte d’un parti censé accueillir les bras ouverts les jeunes conformément aux engagements de son Président non officiel, le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Ce que j’attendais dans INSAF, c’est de bénéficier d’espaces de création, d’innovation en tant que jeune leaders panafricaniste, voir des opportunités pour que les jeunes puissent s'exprimer, participer aux décisions politiques et exercer leur citoyenneté.
Comment les jeunes sont mal accueilli dans ces partis politique ne créer que le désintérêt et la perte de confiance qui peuvent découler d'expériences de marginalisation, de corruption et d'un manque de représentation.
C’était il y a quelques années, les perspectives des jeunes en Mauritanie n’ont fait que s’assombrir davantage avec l’escalade des crises qui ont secoué le monde.
La jeunesse Mauritanienne n’est d’ailleurs pas seule : partout dans le monde et à travers l’association panafricaine que je dirige depuis quelques années, malgré tout, les jeunes ne s’avouent pas vaincus.
Face à ces difficultés inédites, ils ne se contentent pas d’appeler au changement : ils sont ce changement eux mêmes
« Mon rêve », en tant que militant de la jeunesse panafricaine, est que mon pays s’accorde sur une vision d’ensemble, malgré les différences, et que tous nos citoyens et citoyennes puissent jouir pleinement de leurs droits et de leurs libertés.
Cependant, il est important de noter que les jeunes ne sont pas nécessairement dépolitisés, mais plutôt ils expriment un désenchantement avec les formes traditionnelles de participation politique dont ils sont victimes.
Dans ces partis politiques où se passent des bousculades de responsabilités et d’intérêts personnels, ces balivernes sont aujourd’hui un blocus pour les jeunes acteurs qui inhalent un sérieux dans la rechercher de nouvelles formes d'engagement, telles que des actions collectives, des initiatives citoyennes, ou l'utilisation des réseaux sociaux pour influencer le débat public dans le sens du développement.
Par suite, de ce qui motive ma démission au parti INSAF, c’est parce que j’ai jugé que cette entrée politique, est une participation politique limitée et juste une faible confiance, et un sentiment général de désengagement envers les jeunes qui aspirent le changement.