Le projet de loi de finances 2026 introduit une taxe sur les transactions électroniques touchant les paiements et transferts via portefeuilles et services bancaires numériques, ainsi que les commissions perçues par les agents d’applications bancaires.
Le texte fixe un taux de 0,1 % pour les transactions supérieures à 5 000 ouguiyas nouvelles et de 10 % sur les commissions des agents. Certaines opérations, notamment celles au profit des institutions publiques ou à des fins humanitaires, seront exemptées.
Le gouvernement justifie cette mesure par le souci de faire bénéficier l’État d’une part équitable de la valeur ajoutée issue de la numérisation des échanges. Les opérateurs devront collecter et reverser mensuellement la taxe, sous peine de sanctions similaires à la TVA.
Adopté en Conseil des ministres, le texte a été transmis au Parlement pour examen et adoption avant la fin de l’année 2025.