Conscient de l’importance du dialogue dans la gouvernance et la gestion des affaires publiques, et du fait qu’il s’agit d’une demande constamment renouvelée de la part de la classe politique en général, j’ai inclus dans mon programme “Mon ambition pour la patrie” la promesse d’organiser un dialogue inclusif qui n’exclurait personne ni aucun sujet.
Ces déclarations ont été faites aujourd’hui jeudi 27 novembre courant par le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
J’ai récemment appelé à ce dialogue, car j’ai estimé que le moment était opportun : nous ne sommes pas dans une période de tiraillements politiques que les échéances électorales provoquent souvent, et notre pays ne traverse pas une crise politique ou économique oppressante dont on pourrait penser que nous cherchons à éviter certaines de ses répercussions politiques ou sociales, a-t-il ajouté.
Il n’y a donc, en principe, rien qui puisse entraver la tenue de ce dialogue ou en troubler la sérénité ; et il est très surprenant de constater, ici et là, une tentative de monnayer la participation à celui-ci, alors qu’il s’agit d’une demande générale et d’un pilier essentiel de toute tentative sérieuse de construire un consensus national pour faire face aux principaux défis auxquels notre pays est confronté, a poursuit Ghazouani.
Quelles que soient les motivations de cette démarche, nous poursuivons, pour notre part, ce que nous nous sommes engagés à faire, a dit le Président.
Et de dire : comme je l’ai déjà annoncé – et je le réitère aujourd’hui – je veux un dialogue sérieux, global et franc, affirmant qu’il ne ménagera aucun effort pour que ses conditions soient favorables et ses résultats exceptionnels, garantis d’être mis en œuvre.
Toujours selon lui, ils ont nommé dans ce cadre un coordinateur à qui ils ont confié la tâche de communiquer avec toutes les parties pour élaborer une feuille de route participative pour ce dialogue prévu.
Il nous a récemment remis son rapport final sur la phase préparatoire, lequel sera présenté dans les prochains jours à toutes les parties prenantes afin qu’elles puissent suggérer les ajouts, suppressions ou reformulations qu’elles jugent appropriés, a conclu Ghazouani.