Le Burkina rejette les accusations indexant l'armée de massacres de 223 civils

Le Burkina Faso a rejeté les « accusations sans fondement » selon lesquelles des soldats auraient massacré 223 personnes lors d’attaques en février.

Un rapport de Human Rights Watch affirme que l’armée a tué 179 personnes dans le village de Soro et 44 autres à Nondin, dont au moins 56 enfants, le 25 février.

L’ONG a déclaré qu’il s’agissait de “l’un des pires abus commis par l’armée” dans le pays depuis près d’une décennie.

Les autorités burkinabè ont déclaré avoir ouvert une enquête judiciaire pour « établir les faits » et ont condamné le rapport de HRW.

“Le gouvernement du Burkina Faso rejette et condamne fermement de telles accusations sans fondement”, a déclaré samedi soir le ministre de la Communication Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo dans un communiqué.

Le ministre s’est également étonné que “pendant que cette enquête est en cours pour établir les faits et identifier les auteurs, HRW a su, avec une imagination débordante, identifier les “coupables” et prononcer son verdict”.

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