Menace océanique : L’Indonésie déplace sa capitale Jakarta … Nouakchott en fera-t-elle autant ?

Les Maldives, Sierra Leone, Mauritanie… Ces pays ont un point commun : leur capitale est une ville côtière qui est menacée de disparaître principalement par la montée des eaux, et par d’autres catastrophes climatiques.

Face à l’urgence environnementale, certaines nations envisagent des solutions drastiques. C’est le cas de l’Indonésie, qui a inauguré samedi 17 août sa nouvelle capitale, Nusantara. L’Indonésie est le premier pays au monde qui déplace sa capitale pour cette raison. C’est une option pensée par plusieurs pays qui craignent le même sort climatique pour leur capitale.

 

Malé, Maldives

En Asie du Sud, en plein cœur de l’océan indien, l’archipel des Maldives est l’un des pays les plus vulnérables au monde face à la montée des eaux. Malé, la capitale, est située à seulement 1 mètre au-dessus du niveau de la mer. Le gouvernement envisage la construction d’îles artificielles, comme Hulhumalé, une île qui a été agrandie et placée en hauteur. Autre solution radicale envisagée à long terme si la situation devient critique : déplacer la population vers d’autres pays.

 

Freetown, Sierra Leone

Du côté de l’Afrique, la capitale Freetown, en Sierra Leone, est menacée par la montée eaux. Située sur une péninsule bordée par l’océan Atlantique, Freetown connaît une érosion côtière croissante, accrue par la déforestation et les constructions anarchiques. L’idée de déplacer Freetown circule parmi les experts et les urbanistes qui imaginent une relocalisation à l’intérieur des terres.

 

Nouakchott, Mauritanie

Plus au nord, Nouakchott, la capitale de la Mauritanie est confrontée à l’érosion côtière et à la salinisation des nappes phréatiques, en raison de son emplacement proche de l’Atlantique. Ces phénomènes sont aggravés par le climat de plus en plus aride de la région, le désert du Sahara. Le gouvernement envisage des mesures d’adaptation pour renforcer les infrastructures côtières, ou de déplacer la capitale plus loin dans le désert.

D’autres villes, anciennes capitales – dont le déplacement des instances n’a rien à voir avec le réchauffement climatique –, sont menacées par les problèmes climatiques. C’est le cas de Lagos au Nigeria, menacée par la montée des eaux, et Rangoun à Myanmar (ex-Birmanie), sujette à des cyclones et à des inondations saisonnières

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