Le ministre Bouh expose les innovations technologiques introduites dans le système bancaire national

Le Conseil des ministres a examiné et approuvé le projet de loi abrogeant et remplaçant la loi n° 2018-034 du 08 Août 2018 portant statuts de la Banque Centrale de Mauritanie.

Ce projet de loi, portant sur la réforme des statuts de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM) vise à adapter le cadre réglementaire aux exigences du contexte économique et technologique actuel. 

"Cette mise à jour est cruciale pour renforcer l’indépendance de la Banque Centrale, assurer la stabilité financière, répondre aux évolutions technologiques, et encadrer la supervision des infrastructures du marché boursier naissant en Mauritanie", indique le Communiqué sanctionnant la réunion du Conseil ministériel.

Commentant le dit projet de loi, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Sid’Ahmed Ould Bouh,  a inscrit son adoption dans le cadre de la volonté des autorités financières du pays d'être au diapason des évolutions qui caractérisent le secteur, notamment en ce qui concerne l’aspect technologique, a précisé le ministre.

Pour plus d'explications, le ministre a mis en exergue les innovations technologiques introduites dans le système bancaire national, dont le paiement via mobile et autres systèmes numériques. Ceci exige du législateur à adapter ses textes pour intégrer durablement les mécanismes de contrôlent qui sied, a-t-il souligné.

De plus, il a précisé que l’autre dimension du projet est la sécurité des systèmes de paiements. Il est nécessaire de renforcer leur capacité à faire face aux tentatives de fraude, qu’elles soient liées aux cyberattaques ou à des failles voire absence de mécanismes de régulation appropriées.

Ce lifting permettra à la BCM d’optimiser l’infrastructure de paiement, en mettant en avant la sécurité des transactions. Il a aussi déclaré que le projet compte aussi favoriser l’émergence d’un marché boursier, qui en est à ses balbutiements. Rendre Nouakchott plus attractif pour les investisseurs, est également l’un des buts poursuivis par ce texte. Ainsi donc, selon le ministre, l’excédent financier du marché pourrait être redirigé vers des institutions ou sociétés qui en ont le plus besoin.