Ghazouani : le financement extérieur est indispensable pour couvrir l’important déficit financier qui pèse lourd sur les économies des PVD

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a participé, aujourd’hui lundi 30 juin courant, à la séance d’ouverture de la Quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FFD4), tenue à Séville, au Royaume d’Espagne, sous les auspices des Nations Unies, en partenariat avec l’Union européenne et les partenaires internationaux.

 

Plus de 70 chefs d’État et de gouvernement, de chefs d’institutions financières internationales, de représentants de la société civile, du secteur charitable et du secteur privé opérant dans les domaines de l’énergie, de l’alimentation et du numérique, prennent part à la conférence.

 

La participation de la Mauritanie à cette conférence traduit l’engagement profond de Nouakchott en faveur des questions de développement équitable et durable, ainsi que sa volonté de contribuer efficacement à l’édification d’un système de financement international plus équitable, qui reflète les aspirations des pays en développement et des pays les moins avancés.

 

La conférence sera l’occasion de sessions de haut niveau réunissant des dirigeants internationaux, des décideurs et des experts pour discuter de la réforme de la structure du système financier mondial, du renforcement de la solidarité internationale et des partenariats multilatéraux, à la lumière de la multiplication des défis économiques.

 

Ghazouani a loué à cette occasion les efforts déployés pour mettre en œuvre l’Agenda d’Addis-Abeba 2015 et la Charte du futur 2024, en particulier, en ce qui concerne l’esprit de solidarité et de gouvernance financière internationale, saluant le dynamisme qui caractérise l’édition actuelle de la conférence.

 

Il a passé également en revue l’expérience de la Mauritanie en matière de promotion de la mobilisation des ressources propres, de numérisation de l’économie, de modernisation du secteur privé et de l’amélioration de la gouvernance fiscale, soulignant, par la même occasion, l’importance du financement extérieur pour couvrir l’important déficit financier qui pèse lourd sur les économies des pays en développement.