Le Gouvernement explique le processus de nomination des membres du Conseil de l'Autorité Nationale anti-corruption

Le ministre des Affaires économiques et du Développement Mr Abdallahi Ould Souleymane Ould Cheikh Sidiya a présenté de manière non exhaustive, hier mercredi, au cours de la conférence de presse organisée par des membres du Gouvernement, pour commenter les résultats du Conseil des ministres tenu quelques heures auparavant, les profils requis aux membres du conseil de l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC).

Ledit conseil sera composé de 6 personnes en plus du Président, a précisé le ministre, selon lequel, elles doivent être expérimentées, de bonne moralité et issues de divers secteurs.

La procédure relative à leur sélection prévoit un appel à candidature, qui sera largement diffusé, a ajouté Ould Cheikh Sidiya.

A l’issue du dépouillement des candidatures, une présélection de 12 candidats sera arrêtée et un rapport sera soumis au Président de la République, lequel, portera dans un délai de 15 jours, son choix sur les 6 membres susmentionnés, a-t-il dit.

La création de l’Autorité en charge de la lutte contre la corruption marque un bon en avant, dans l’ancrage de la bonne gouvernance, a rappelé le ministre, selon lequel, c’est aussi, une illustration de la place prépondérante qu’occupe la lutte contre la corruption dans le programme présidentiel.

Le ministre a clos son propos en soulignant que la création de l’Autorité en charge de la lutte contre la corruption marque un bon en avant, dans l’ancrage de la bonne gouvernance. C’est aussi, selon lui, une illustration de la place prépondérante qu’occupe la lutte contre la corruption dans le programme présidentiel.

Sur un autre plan, Mr Abdallahi a évoqué la restructuration de la Zone Franche de Nouadhibou, disant que le projet adopté par le Conseil des ministres au cours de sa réunion d’hier, prévoit un lifting de l’organigramme, lequel se composera désormais, d’un conseil supérieur de l’orientation stratégique avec à sa tête le Président de la République, un conseil d’administration et la présidence de la Zone franche.

Ledit projet de décret fixe des règles relatives à la gestion financière, a-t-il souligné, disant que la Zone franche jouit d’une autonomie administrative et financière, avec entre autres missions, la stimulation de l’activité économique et la facilitation des exportations, notamment en matière de mines et pêches.