En Mauritanie, les jeunes ingénieurs représentent un capital humain stratégique pour le développement économique et technologique.
Pourtant, beaucoup d’entre eux peinent à s’insérer dans un marché du travail restreint et concentré sur quelques secteurs (mines, énergie, administration).
Cette réalité engendre frustration sociale, perte de confiance dans les institutions, et accentue l’exode des compétences vers l’étranger. À court terme, cela fragilise la stabilité sociale et renforce le sous-emploi. À long terme, le pays risque un déficit majeur en expertises techniques, rendant ses projets de développement dépendants des compétences étrangères.
Face à ce constat, des solutions sont possibles : encourager l’innovation locale (start-ups, incubateurs), renforcer les politiques de l’emploi en faveur des diplômés, et instaurer un dialogue intergénérationnel pour préserver la cohésion sociale et l’image de la profession.
Le chômage des ingénieurs en Mauritanie n’est pas seulement une question économique : c’est un enjeu social, culturel et identitaire qui engage l’avenir du pays.
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Question pour ouvrir la discussion : Comment la Mauritanie peut-elle transformer le potentiel de ses jeunes ingénieurs en moteur réel de développement national ?
Cheikhna Taher
