La défense d'Aziz appelle le président Ghazouani à intervenir « pour faire respecter la Constitution » dans l'affaire de son client
Le collectif de défense de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a appelé le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani à intervenir pour faire respecter la Constitution, qu'elle estime avoir été « violée dans cette affaire ».
La Chambre pénale de la Cour suprême rendra son verdict la semaine prochaine dans l'affaire de Ould Abdel Aziz, qu'elle qualifie d'« injustement et faussement accusé », ajouté la défense de l’ex Chef de l’Etat dans un communiqué.
Toujours selon cette déclaration, le dossier est « politiquement monté et vindicatif et dépourvu de tout fondement juridique », disant que l’affaire « n'a aucun lien avec le rapport de la commission d'enquête parlementaire, lequel a été censuré car il ne contenait aucun élément incriminable ».
« Les accusations portées contre l'ancien président et sa famille reposent sur une distorsion et une falsification des faits par les autorités sécuritaires et judiciaires », ajoute le communiqué susmentionné, selon lequel, « la loi interdit de juger les présidents pour des actes commis durant leur mandat, sauf en cas de haute trahison ».
Le Collectif de défense d’Aziz appelé enfin le président de la République à « intervenir d'urgence et personnellement pour protéger les institutions de l'État et empêcher que le système judiciaire ne soit instrumentalisé à des fins de corruption et de mensonge ».