La répression policière des étudiants, des médecins et des journalistes est une aberration absolue.

La Mauritanie continue apparemment d’être un État policier où la sûreté nationale continue d’être intolérante par rapport à toute manifestation sur la voie publique, quand bien même elle ne menace nullement l’ordre public ou la stabilité. Il s’agit là d’une réminiscence et d’un legs des régimes autoritaires du passé où la moindre contestation de l’autorité était synonyme de troubles à l’ordre public.

Il faut impulser une réforme globale de la police, avec un accent particulier sur le remplacement du cadre dirigeant par une nouvelle génération d’inspecteurs et de commissaires formés aux droits de l’homme et aux techniques de maniement de la force publique et du maintien de l’ordre dans un contexte démocratique.

Mohamed El Mounir