La police a agressé le mardi 7 mai deux journalistes avant de confisquer par force leur matériel de travail.
Les deux confrères brutalisés sont Mohamed Ould Islam et Saleck, respectivement de l'agence Alakhbar et le Représentant de RSF.
Les violences policières sont intervenues au moment où les deux confères étant en train d'assurer la couverture une marche de protestation organisée par les médecins résidents.
Les organisateurs de la marche, qui devait s'ébranler depuis le Parlement en direction du palais présidentiel, comptaient remettre un message écrit contenant leurs revendications au président Mohamed Ould Ghazouani.
Ces incidents interviennent au lendemain de la grande euphorie vécue par les milieux médiatiques après l'annonce de RSF d'une nette amélioration du classement de la Mauritanie dans son rapport annuel sur la liberté de presse.
En la Mauritanie a été classée en première position des classements régionaux, tant arabes qu’africains, dans le domaine de la liberté de la presse, selon le rapport 2024 de Reporters sans frontières, publié à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée en grandes pompes le vendredi passé
