Les Nations Unies ont célébré aujourd’hui vendredi 25 juillet courant, pour la première fois, la Journée internationale des femmes et des filles d’ascendance africaine, reconnaissant leur contribution à la société mais aussi les défis auxquels elles sont confrontées en raison du double fardeau du racisme et du sexisme.
DebboConsulting a commémoré cet événement en mettant en lumière l’infatigable et discrète militante des droits de l’homme et des femmes Maître Fatimata M’Baye.
Ci-après le poste publié par le cabinet sur sa page Linked In
« En ce mois où nous honorons les femmes afro-descendantes, nous mettons en lumière celles qui ont changé l’histoire par leur courage.
Aujourd’hui nous allons vous parler de Maître Fatimata M’Baye, pionnière de la justice mauritanienne et L’AVOCATE DES SANS-VOIX.
Elle a grandi dans un pays où le silence des femmes était une règle non écrite. Mariée de force à 12 ans, beaucoup l’auraient crue condamnée à une vie d’effacement. Mais Fatimata M’Baye a choisi l’improbable d'étudier, parler et défendre.
En 1985, elle devient la première femme avocate de Mauritanie. Très tôt, elle se fait la voix de celles qu’on n’entend jamais, les femmes mariées de force, les filles privées d’école, les mères rejetées, les femmes marginalisées...
Elle ose s’attaquer aux puissants. C’est elle qui, en 2007, contribue à la rédaction de la loi criminalisant l’esclavage. Une loi qui permettra, pour la première fois, des condamnations historiques.
On l’a menacée, emprisonnée, humiliée. Mais Fatimata M’Baye ne s’est jamais tue. Elle dit souvent qu’elle n’est pas une héroïne, juste « une femme qui refuse d’accepter l’injustice comme une fatalité ».
Le monde, lui, ne s’y est pas trompé elle a reçue le prix international des droits de l’Homme de Nuremberg (1999), International Women of Courage Award (2016)…
Son combat est celui d’une vie entière "rendre la justice à celles et ceux qui n’en ont jamais eu."