Le Maroc a remporté, hier dimanche soir, le match d’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, contre les Comores. 2-0, c’est le score final du match. Belle entrée en matière, pour Brahim et cie, qui ambitionnent de soulever la Coupe.
Le pays organisateur est bien entré dans son match. Devant son prince héritier Moulay Abdallah, qui a d’ailleurs donné le coup d’envoi symbolique, le Maroc a proposé un jeu de position alléchant. Cela leur a permis d’avoir un penalty très tôt. L’homme en noir, Ndala n’a été hésité à siffler.
Raté, car le gardien n’a pas tremblé. Dur comme un roc, il est allé chercher le ballon et par la même occasion quelques secondes dans les highlights qui feront le tour du globe.
Loin d’être découragée, l’équipe du Maroc s’est procurée une belle occasion à la 25e minute. Un centre bien enroulé du gauche, n’a pas trouvé preneur.
Sûrs de leur qualité technique, les marocains asphyxient leur adversaire avec des passes multiples, afin de contourner le bloc comorien. A un quart d’heure de la mi-temps, le jeu de possession du Maroc se heurtait encore aux lignes resserrées du bloc Comorien. Les Coelacanthes étaient à l’affût de la moindre opportunité pour amorcer une contre-attaque, qu’ils espéraient heureuse.
A la 38e minute, Brahim Diaz, qui a évolué à gauche, à droite et dans l’axe, permet aux lions de prendre l’avantage. Bien placé, dans les 18 mètres, il hérite d’une passe en retrait. D’un geste limpide, il envoie le cuir au fond.
Les supporters marocains, représentant l’écrasante majorité des 60,180 personnes présentes au complexe sportif Moulay Abdallah, exultent. Ils ont donné encore plus de voix. On entendait ici et là, « ziidou houm » (augmentez les) une invocation pour un deuxième but.
Au retour des vestiaires, le Maroc n’a pas relâché son étreinte, même si les Comoriens ont été vaillants. Le virevoltant Faiz Selamani a souvent été en tenaille par deux jours, à chaque fois qu’il tentait un dribble, ou une percée.
On joue la 73e minute. Ayoub, marque le 2e but marocain. Ce but estla conclusion d’une belle action collective.
A la 76 ème minute, le Maroc confiant, effectue des changements. Brahim laisse sa place à El Neseyri.
Visiblement lessivé, Youssouf M’Changama est remplacé à la 80e minute. Après son 2e but, le Maroc a continué à pousser, tout en faisant reposer certains de ses cadres (changements). Le climat, le public, l’approche du technicien Regragui ont eu raison de l’équipe qui évoluait en blanc.
Pour rappel, le Maroc, pays organisateur a évolué dans cette rencontre, sans son meilleur joueur, le ballon d’or africain Achraf Hakimi. Il avait été touché lors d’un match avec le Paris Saint Germain.
Outre le penalty, le Maroc a aussi perdu son capitaine en cours de match. Allé au duel sur le flanc droit dans un premier temps, Ghanem Saiss a repris sa place, au cœur de la défense rouge et vert avant d’être finalement remplacé.
50 ans après sa 1ere étoile, le Maroc est en quête d’un 2e sacre. Ici, au Stade Moulaye Idriss, les locaux sont confiants. Le 18 janvier, jour de finale et jour de fête, affirment-ils. Si cette perspective semble lointaine, on notera que le Maroc a pris une bonne option.
Notons par ailleurs que trois mauritaniens ont inscrits leurs noms sur l’en-tête de la feuille de match. Il s’agit du commissaire de match Massa Diarra, de l’arbitre Var Dahane Beida et de l’arbitre Var Assistant Babacar Sarr.